La facturation électronique s’impose progressivement en Europe, mais la Belgique n’est pas dans le peloton de tête : seules 28% des entreprises se déclarent prêtes pour la facturation électronique.
Grâce à la dynamique créée par la crise sanitaire, qui a accéléré la dématérialisation des échanges et notamment des factures (59% des grandes entreprises belges déclarent avoir augmenté leur facturation électronique suite au coronavirus), les autorités semblent désormais décidées à changer de cap. Iront-elles jusqu’à rendre la facturation électronique obligatoire, comme en Italie ou en France ? Cette hypothèse n’est pas à exclure et les entreprises belges seraient bien inspirées d’anticiper sans plus tarder cette évolution inévitable.
Pour l’État, la facture numérique est un formidable moyen de contrôle de la fraude fiscale. La volonté du gouvernement belge de la mettre en avant n’est donc pas tout à fait anodine.
Toutefois, il ne devrait pas être trop difficile de convaincre les entreprises, car elles ont aussi beaucoup à gagner, à commencer par une réduction drastique de leurs coûts.
Avec la facturation électronique, la suppression des frais d’affranchissement, de traitement et de stockage, entre autres, permet d’économiser jusqu’à 9 euros, soit 75 % ! Pour l’ensemble de l’économie belge, cela représenterait un gain de 3,5 milliards d’euros en un an.
Les économies de coûts sont le principal argument en faveur de la facturation électronique, mais pas le seul. La facturation numérique est simple à utiliser et facile à intégrer dans des processus automatisés, ce qui réduit considérablement le temps de traitement.
Comme aucune saisie n’est nécessaire, les erreurs, qui sont la source d’innombrables litiges coûteux, sont éliminées. Plus fiable, encore plus sûr, à une époque où les entreprises elles-mêmes sont de plus en plus victimes de tentatives de fraude.
La fiabilité et l’efficacité se reflètent également sur l’image de l’entreprise, tant auprès de ses fournisseurs et clients que des talents qu’elle cherche à recruter.
Enfin, il ne faut pas oublier qu’économiser beaucoup de papier présente des avantages considérables pour l’environnement.
Après la facturation électronique obligatoire pour le secteur public, les entreprises belges doivent s’attendre à ce qu’elle soit étendue à toutes leurs transactions dans un avenir proche. Malgré tout l’intérêt qu’elles porteraient à cette évolution, il s’agirait d’un changement loin d’être anodin. En tout état de cause, sa réussite se base sur 4 facteurs complémentaires :
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